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Fin de vie : donner son corps à la science

Par

Solenne


Mis à jour le

9 septembre 2023

Sommaire

La démarche de don du corps à la scienceLe devenir du corps du donneurL’organisation des obsèques d’un donneur

Sommaire

La démarche de don du corps à la scienceLe devenir du corps du donneurL’organisation des obsèques d’un donneur
De nombreuses personnes s’interrogent sur le don du corps. Cette démarche nécessite d’être mûrement réfléchie engageant le donneur après son décès, mais aussi impactant l’entourage et l’organisation « traditionnelle » des obsèques.Quelles sont les conditions pour faire don de son corps à la faculté de médecine ? Est-ce gratuit ? Qu’advient-il du corps par la suite ?… Nous vous proposons cet article sur « le don de corps à des fins de recherche et d’enseignement médical » afin de répondre aux éventuelles questions que vous pourriez vous poser.
Distinguer don du corps et don d’organes
Le don du corps et le don d’organes sont deux démarches distinctes. La première est personnelle et volontaire, aux fins de la recherche et de l’enseignement. Au nom de la solidarité nationale, le principe du consentement présumé prévaut pour la seconde. Aussi, sauf inscription au registre national des refus de dons d’organes, tout le monde est potentiellement donneur d’organes et de tissus.

La démarche de don du corps à la science

Donner son corps aux fins de la recherche et de l’enseignement est considéré en France comme un legs. C’est une décision prise en pleine conscience et, bien évidemment, de son vivant. Les proches ne peuvent ni solliciter ni empêcher le don de corps d’une personne défunte.

Les 3 étapes du don de corps à des fins d’enseignement médical et de recherche

Toute personne majeure (hors tutelle) peut demander à devenir donneur. Celle-ci doit alors suivre une procédure réglementée :
  • La prise de contact auprès d’un établissement autorisé
    En France métropolitaine, 27 structures peuvent accepter le don des corps (liste des centres pour un don du corps). Il faut alors adresser une demande de renseignement auprès de la faculté de médecine ou de l’établissement public le plus proche de son domicile afin d’obtenir le document d’information et le formulaire officiel.

  • La déclaration de don de corps à la science
    Passé le délai de réflexion, la personne doit retourner le dossier de consentement dûment complété (écrit à la main, daté et signé).
    À savoir, il est possible de désigner une personne référente (un parent ou un proche) et de spécifier sa volonté de restitution du corps ou des cendres à la famille.

  • La délivrance de la carte de donneur
    Toutes les modalités remplies, l’établissement receveur remet alors une carte de donneur. Il est impératif de la conserver en permanence sur soi. À défaut, le don de corps sera refusé par la faculté de médecine ou autre établissement receveur. Pour information, l’individu porteur d’une carte de donneur peut, à tout moment, changer d’avis.

Le coût d’un don de corps à la faculté de médecine

Les dons du corps à la science sont des actes gratuits (décret n°2022-719 du 27 avril 2022). Pour autant, les établissements peuvent demander aux donneurs de participer aux différents frais liés au transport du corps ou aux opérations funéraires (crémation ou inhumation). L’éventuelle participation aux frais est propre à chaque centre de don. Pour de plus amples informations, il vous faudra vous rapprocher de ces derniers.

Les motifs de refus après le décès du donneur

En délivrant une carte de donneur, l’établissement s’engage à recevoir le corps après le décès. La législation française prévoit, cependant, des motifs de refus :
  • Absence / perte de la carte de donneur.

  • Dépassement du délai maximal de 48 heures pour le transport du corps.

  • Obligation de mise en bière.

    • Décès des suites d’une maladie contagieuse.

    • Décès à l’étranger.

  • Doute sur l’origine du décès obligeant à un examen médico-légal (accident de la route, suicide, acte criminel).

  • Mauvaise conservation du corps.

Le devenir du corps du donneur

Au décès, le donneur est transporté vers la faculté de médecine ou autre établissement autorisé à l’accueil de don des corps. Il lui est alors attribué un numéro unique afin de garantir la confidentialité de l’identité de la personne. Puis, une équipe de professionnels effectue les soins de conservation pour préserver la dépouille jusqu’aux activités d’enseignement médical et de recherche (à réaliser « dans un délai maximal de deux ans »).À la suite des travaux de recherche ou d’apprentissage médical (chirurgie, anatomie…), les volontés du donneur sont alors respectées dans la mesure du possible :
  • Restitution du corps ou remise des cendres à la famille.

  • Prise en charge des opérations funéraires par l’établissement receveur (sans restitution à la famille). Certains établissements disposent d’un mémorial et/ou procèdent à une cérémonie d’hommage aux donneurs.

L’organisation des obsèques d’un donneur

Le don de son corps à la science impacte l’entourage, au niveau de l’organisation des obsèques et du travail de deuil. Aussi est-il préconisé de prendre le temps de discuter, au préalable, de cette décision avec ses proches.

Une cérémonie d’hommage civile sans corps

Pour pallier l’absence d’obsèques, au moins dans un premier temps, il est possible d’organiser une cérémonie civile pour l’hommage au défunt. Les proches se réunissent afin de se recueillir en un même lieu. C’est ainsi l’occasion de faire l’éloge funèbre, d’exprimer ses émotions, d’écouter et/ou d’être écouté, de partager un moment en mémoire à la personne disparue. Lectures de textes, diffusions de musiques d’enterrement, aménagements de fleurs de deuil (fraîches ou artificielles)… autant de gestes symboliques qui peuvent accompagner la commémoration et soutenir la famille.

Des obsèques après restitution du corps ou des cendres

Un donneur peut exprimer la volonté que l’établissement restitue le corps ou les cendres funéraires (la restitution est dépendante de la nature de l’activité pratiquée sur le corps). Des obsèques peuvent ainsi se dérouler. L’agence de pompes funèbres locale assiste alors la famille dans la préparation des funérailles, conformément aux volontés du défunt ou des proches. De la cérémonie funéraire à l’inhumation au cimetière ou la crémation avec dispersion des cendres au crématorium, le conseiller Roc Eclerc met en œuvre les différents services et prestations nécessaires et souhaités pour les obsèques.
Hommage au défunt : notre boutique en ligne
Compositions florales et bouquets de fleurs de deuil, plaques funéraires aux formes et motifs variés… la boutique en ligne Roc Eclerc propose un catalogue d’articles funéraires. L’entourage peut ainsi célébrer le souvenir d’une personne disparue, au moment des obsèques, ou par la suite, avec la personnalisation du monument.Roc Eclerc, c’est aussi un service d’entretien de sépulture et de fleurissement de la tombe. Un professionnel se déplace au cimetière afin de nettoyer le monument funéraire et déposer des fleurs fraîches (ou des fleurs artificielles).
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Quelles démarches après un décès ?

Faire face au décès d’un parent ou d’un proche implique, pour la famille de la personne décédée, d’entreprendre un grand nombre de démarches administratives.

Les questions sur les formalités après un décès

La déclaration de décès est une démarche obligatoire. Elle se fait dans les 24 heures suivant la mort auprès de la mairie du lieu de décès.Dans le cas d’un décès à l’hôpital ou en maison de retraite, la démarche est à la charge de l’établissement. Dans le cas d’un décès à domicile, les proches ont la charge de la déclaration de décès. Votre agence de pompes funèbres Roc Eclerc peut également se charger de cette formalité en votre nom.N’hésitez pas à solliciter votre conseiller funéraire pour tout renseignement ; le service Roc Assistance Décès est joignable au 30 24 (7j/7 et 24h/24).

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Afin d'obtenir tous les renseignements utiles et pertinents sur le don d’organes, nous vous conseillons de consulter les sites Internet officiels.
Deux sites sont dédiés au sujet :
Votre conseiller Roc Eclerc reste à votre écoute. N'hésitez pas à prendre contact pour toute information sur l'organisation des obsèques ou la prévoyance obsèques.

Nous contacter

Certains papiers administratifs et documents de la vie courante sont à conserver soigneusement. Après le décès d’un parent ou d’un proche, il vous faudra garder :
  • Les documents familiaux (livret de famille, contrat de mariage, jugement de divorce, testament, règlement de succession…),

  • Les documents fiscaux (déclaration de revenus, impôts locaux…),

  • Les documents bancaires (prêt immobilier, prêt à la consommation…),

  • Les documents d’assurance (assurance habitation, assurance vie, assurance décès, avis d'échéance…),

  • Les documents liés à l’habitation (titre de propriété, contrat de location, charges de copropriété, factures des tiers – eau, électricité, gaz…)...

Outre les documents de famille, il est recommandé de conserver les autres papiers du défunt par précaution, pendant 5 ans à partir du décès. En effet, le versement de certaines prestations sociales peut faire l'objet d'une action en recouvrement auprès des ayants droit.N’hésitez pas à souscrire le service Formalités après décès pour être conseillé et accompagné dans les démarches décès.

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