Comment appréhender le deuil après un suicide ?
Par
Sarah
Mis à jour le
11 mars 2019
Sommaire
Sommaire
Le suicide est un événement brutal et traumatique pour le conjoint et la famille, les amis ou encore les collègues. Sidération, impuissance, culpabilité… les émotions sont plurielles pour ceux qui restent. L’entourage se trouve alors en souffrance, souvent dans l’incompréhension, se cantonnant à un « si » dramatique.Le deuil après le suicide d’un membre sa famille est-il comme les autres ? Comment y faire face ? Comment se reconstruire à la suite d’une telle perte dans son entourage proche ?…
Le suicide d’un être cher intervient de la même manière qu’un accident. Totalement imprévu, il laisse les proches avec un sentiment de désarroi et dans un état de choc d’une rare intensité. L’acte en lui-même est brutal dans sa symbolique. Il s’ajoute à la peine et à la violence de la découverte. Une zone inconfortable faite de questions et de suppositions en tout genre apparaît. Les explications qui sont plus de l’ordre de la spéculation que de la certitude laissent l’entourage proche avec une réponse incomplète.
Après l’étape du choc vient, comme dans les étapes d’un deuil dit « classique », la phase de la colère. Le suicide est souvent perçu comme un acte de trahison. Cette colère est double : elle s’adresse à la personne qui s’est suicidée, mais aussi à soi-même pour n’avoir pas su ou vu les signes, pas pu empêcher cet acte irréversible. Cette colère contre soi prend la place d’une autre, peut-être plus salvatrice, car être en colère contre un défunt est difficilement acceptable moralement.
Lorsque le suicide est le fruit d’une longue période de dépression, un sentiment de honte vient s’ajouter. Les années, les mois précédant le suicide ont pu mettre à rude épreuve la famille. L’entourage peut alors ressentir comme une sorte de soulagement et, delà découle la culpabilité de ceux qui restent.La honte, c’est aussi celle de la société : l’Église a refusé pendant longtemps d’accorder une messe aux suicidés. L’empreinte moralisatrice qu’elle laisse persiste. Les familles elles-mêmes ont longtemps passé sous silence le suicide d’un parent, d’un enfant ou d’un proche, par crainte des réactions d’autrui, et préférant déclarer que la personne est morte d’un accident.Cette culpabilité est la raison première pour laquelle les personnes endeuillées ne demandent pas d’aide pour traverser les différentes étapes de deuil. Le processus s’enraye.
Une naissance, un mariage, un CDI, une bonne nouvelle arrive et elle catalyse l’ensemble de l’attention. Pourtant la peur reste tapie dans l’ombre : « Et si ça recommençait », « si c’était le seul moment de bonheur que nous ayons ? ». Pour contrer cela, certains n’hésitent pas à travailler sur eux-mêmes, sur leur rôle au sein de leur famille, sur leur couple ou encore sur leurs relations professionnelles.À chaque décès, le temps s’arrête. Il faut faire un long chemin pour que toute la tristesse liée à l’acte s’atténue quelque peu et garder uniquement les bons souvenirs.Un suicide, c’est aussi une remise en question sur la vie, la société, le monde et cette incapacité à prendre en charge les personnes dans la douleur, dont la santé mentale vacille. Les réseaux sociaux, le harcèlement, la violence, la maladie, le chagrin d’amour. Personne ne fait attention à ceux qui ont le cœur brisé.
La cérémonie funéraire reste un moment essentiel pour ouvrir la porte au processus de deuil après le suicide d’un parent ou d’un proche. Même si le silence pèse lourd dans cette situation particulière, ritualiser le moment des obsèques permet de soulager, d’une certaine façon, un poids. Il est essentiel pour les proches (le/la conjoint(e), les enfants ou encore les parents) de se réunir, de recréer un lien et un rapport de confiance entre « survivants ».Une des difficultés pour les proches, c’est de ne pas avoir pu dire au revoir à la personne. En cas de décès et quelles que soient ses convictions, certains se consolent parfois en se disant « c’était son heure ». Or, dans le cas d’un suicide, l’impression qui demeure – outre la stupeur et l’incompréhension du geste – est que la personne a devancé la mort.Le deuil n’est pas une maladie et le suicide n’est pas une honte. C’est une réaction, une douleur atroce qui se propage d’un être à tout son entourage. Comme un effet papillon de la mort, que rien n’arrête.Naturellement bienveillants, nos conseillers funéraires sont là pour les familles endeuillées. Entre savoir-être et savoir-faire, ils sauront vous épauler dans ces moments délicats. Ils vous pourront vous guider dans l’organisation des obsèques. N’hésitez pas à les solliciter par téléphone pour avoir une assistance décès dès les premiers instants ou à vous rendre en agence de pompes funèbres.
Les données chiffrées sur le taux de décès par suicide en France
Il fut enregistré, en France, 8 214 décès par suicide sur l’année 2017. La remontée des certificats de décès pouvant être imparfaite, et sur l’hypothèse d’une sous-estimation de 10 %, le nombre de suicides serait plus vraisemblablement de 9 035. L’étude menée par le centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) révèle une baisse du taux de décès par suicide de 33,5 % sur la période 2000 à 2016.
Des raisons diverses au suicide
Le suicide d’un être cher intervient de la même manière qu’un accident. Totalement imprévu, il laisse les proches avec un sentiment de désarroi et dans un état de choc d’une rare intensité. L’acte en lui-même est brutal dans sa symbolique. Il s’ajoute à la peine et à la violence de la découverte. Une zone inconfortable faite de questions et de suppositions en tout genre apparaît. Les explications qui sont plus de l’ordre de la spéculation que de la certitude laissent l’entourage proche avec une réponse incomplète.Comprendre pour accepter
Après l’étape du choc vient, comme dans les étapes d’un deuil dit « classique », la phase de la colère. Le suicide est souvent perçu comme un acte de trahison. Cette colère est double : elle s’adresse à la personne qui s’est suicidée, mais aussi à soi-même pour n’avoir pas su ou vu les signes, pas pu empêcher cet acte irréversible. Cette colère contre soi prend la place d’une autre, peut-être plus salvatrice, car être en colère contre un défunt est difficilement acceptable moralement.Un sentiment de culpabilité
Lorsque le suicide est le fruit d’une longue période de dépression, un sentiment de honte vient s’ajouter. Les années, les mois précédant le suicide ont pu mettre à rude épreuve la famille. L’entourage peut alors ressentir comme une sorte de soulagement et, delà découle la culpabilité de ceux qui restent.La honte, c’est aussi celle de la société : l’Église a refusé pendant longtemps d’accorder une messe aux suicidés. L’empreinte moralisatrice qu’elle laisse persiste. Les familles elles-mêmes ont longtemps passé sous silence le suicide d’un parent, d’un enfant ou d’un proche, par crainte des réactions d’autrui, et préférant déclarer que la personne est morte d’un accident.Cette culpabilité est la raison première pour laquelle les personnes endeuillées ne demandent pas d’aide pour traverser les différentes étapes de deuil. Le processus s’enraye.La remise en question
Une naissance, un mariage, un CDI, une bonne nouvelle arrive et elle catalyse l’ensemble de l’attention. Pourtant la peur reste tapie dans l’ombre : « Et si ça recommençait », « si c’était le seul moment de bonheur que nous ayons ? ». Pour contrer cela, certains n’hésitent pas à travailler sur eux-mêmes, sur leur rôle au sein de leur famille, sur leur couple ou encore sur leurs relations professionnelles.À chaque décès, le temps s’arrête. Il faut faire un long chemin pour que toute la tristesse liée à l’acte s’atténue quelque peu et garder uniquement les bons souvenirs.Un suicide, c’est aussi une remise en question sur la vie, la société, le monde et cette incapacité à prendre en charge les personnes dans la douleur, dont la santé mentale vacille. Les réseaux sociaux, le harcèlement, la violence, la maladie, le chagrin d’amour. Personne ne fait attention à ceux qui ont le cœur brisé.La cérémonie au cœur du deuil après un suicide
La cérémonie funéraire reste un moment essentiel pour ouvrir la porte au processus de deuil après le suicide d’un parent ou d’un proche. Même si le silence pèse lourd dans cette situation particulière, ritualiser le moment des obsèques permet de soulager, d’une certaine façon, un poids. Il est essentiel pour les proches (le/la conjoint(e), les enfants ou encore les parents) de se réunir, de recréer un lien et un rapport de confiance entre « survivants ».Une des difficultés pour les proches, c’est de ne pas avoir pu dire au revoir à la personne. En cas de décès et quelles que soient ses convictions, certains se consolent parfois en se disant « c’était son heure ». Or, dans le cas d’un suicide, l’impression qui demeure – outre la stupeur et l’incompréhension du geste – est que la personne a devancé la mort.Le deuil n’est pas une maladie et le suicide n’est pas une honte. C’est une réaction, une douleur atroce qui se propage d’un être à tout son entourage. Comme un effet papillon de la mort, que rien n’arrête.Naturellement bienveillants, nos conseillers funéraires sont là pour les familles endeuillées. Entre savoir-être et savoir-faire, ils sauront vous épauler dans ces moments délicats. Ils vous pourront vous guider dans l’organisation des obsèques. N’hésitez pas à les solliciter par téléphone pour avoir une assistance décès dès les premiers instants ou à vous rendre en agence de pompes funèbres.Autres guides
Les questions fréquentes sur le soutien aux personnes en deuil
Qui contacter pour obtenir une assistance décès ?
En cas de décès imminent ou survenu, il est important d’obtenir l’aide appropriée et les réponses adaptées. C’est pourquoi Roc Eclerc a créé le service Assistance Décès afin de ne pas laisser les familles seules dans cette situation.Le numéro d’urgence 30 24 est toujours joignable (appel gratuit - 7j/7 et 24h/24). Un conseiller est là pour vous guider et vous accompagner dans les premières démarches. Il vous permet d’obtenir une aide optimale et un soutien personnalisé.
Rechercher votre agence de pompes funèbres
Que dire à une personne en deuil ?
Il est essentiel de faire preuve de compassion, d'empathie et de sensibilité en s’adressant à une personne en deuil. Voici quelques exemples de mots de condoléances et conseils pour soutenir un proche en de telles circonstances :Expression des condoléances :
« Mes sincères condoléances. »
« Je suis profondément désolé(e) d'apprendre la perte de [Nom du défunt]. »
« Mes pensées sont avec toi et ta famille en cette période difficile. »…Message de réconfort :
« Si tu as besoin de parler, je suis là pour toi. »
« Sache que je suis là, si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit. »…Il n’existe pas de formule magique pour consoler une personne endeuillée. L'important est de lui offrir une oreille attentive et un soutien sincère. Être simplement là, sans s’imposer ou brusquer, peut faire toute la différence.
« Mes sincères condoléances. »
« Je suis profondément désolé(e) d'apprendre la perte de [Nom du défunt]. »
« Mes pensées sont avec toi et ta famille en cette période difficile. »…Message de réconfort :
« Si tu as besoin de parler, je suis là pour toi. »
« Sache que je suis là, si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit. »…Il n’existe pas de formule magique pour consoler une personne endeuillée. L'important est de lui offrir une oreille attentive et un soutien sincère. Être simplement là, sans s’imposer ou brusquer, peut faire toute la différence.
Comment aider une personne en deuil ?
Au-delà des mots, aider et soutenir une personne endeuillée peut se faire de différentes manières. Voici quelques suggestions :
Être présent et offrir une présence physique, en lui rendant visite ou en l’invitant à sortir.
Être à l’écoute et la laisser exprimer librement ses émotions, ses souvenirs ou tout ce qu'elle souhaite partager.
Offrir une aide pratique et concrète, en effectuant quelques tâches domestiques (repas, courses, ménage…).
Accompagner les rituels et pratiques personnelles comme planter un arbre, fleurir la sépulture, allumer une bougie de deuil ou créer un album photos…
À qui s'adresser pour faire face à un deuil ?
Une aide et un soutien extérieur au cercle familial peut parfois être utile à la personne. Certaines peuvent, en effet, ressentir le besoin (ou l’envie) d’échanger avec d’autres personnes confrontées à cette même situation. Il faut savoir qu’il existe des groupes de parole et des ateliers pour les personnes endeuillées. Également, des professionnels – psychologues, thérapeutes et accompagnants spécialisés – peuvent offrir un espace de dialogue et être le soutien nécessaire au travail de deuil.Les conseillers Roc Eclerc sont là pour vous, pour vous soutenir dans les moments délicats (assistance décès), même après les obsèques. N'hésitez pas à vous rapprocher de votre agence de pompes funèbres.
Rechercher votre agence de pompes funèbres